Voyager pas cher est un thème que j’aborde beaucoup sur mon blog. En tant qu’entrepreneur voyageur, je me dois de limiter mon budget pendant mes voyages. C’est donc naturellement que je vous présente le guide de voyage de Fabrice, ami voyageur et blogueur sur Instinct Voyageur. Voyager avec 20 euros par jour est un guide pratique et complet qui regroupe les conseils et les expériences d’un blogueur voyageur influent, pour voyager plus, moins cher.
Peut-on vraiment voyager avec 20 euros par jour ?
« Dire que voyager revient moins cher que de rester en France provoque souvent la stupéfaction chez mes interlocuteurs. Et pourtant… Il suffit de faire un rapide calcul pour démontrer cette vérité cachée… »
Cette citation me rappelle de nombreuses discussions en France, avec des amis qui me questionnaient sur le financement de mes voyages. Il est clair que je dépense moins d’argent lors de mes voyages que lorsque je suis en France. Par exemple, en novembre, j’ai dépensé 670 euros (soit 22,30 euros par jour). Je suis un peu au-dessus de ce qu’annonce Fabrice, mais comprenez bien que ces 20 euros par jour sont une sorte d’étalon. Lorsque j’ai voyagé en Ouganda, j’avais calculé que je dépensais 14 euros par jour. Au Kenya, lorsque je travaillais dans un orphelinat de la banlieue de Nairobi, j’ai dépensé moins de 300 euros sur 1 mois, soit 10 euros par jour. Pourquoi ? Car j’étais logé et nourri, et je vivais avec la famille de Peter, le directeur. Voici un exemple de voyage alternatif, abordé dans le guide.
Je le confirme donc, par ma propre expérience, qu’il est possible, et même facile pour certaines destinations, de voyager avec un budget de 20 euros par jour. Fabrice n’inclut pas – il le précise bien à plusieurs reprises – le prix du billet ou des billets d’avion. Cette dépense, qui parfois représente la plus grosse partie du budget, doit être prise en compte en fonction de la durée du voyage. Autrement dit, plus vous voyagez longtemps, moins votre billet d’avion coûte cher. Mais comment est-ce possible ? Le coût d’un voyage doit se calculer au jour, à la semaine ou au mois. Pour un billet d’avion, c’est ce qu’on appelle l’amortissement. Un aller-retour à 600 euros pour un voyage d’un an en Amérique du Sud vous coûtera au final 50 euros par mois. C’est d’ailleurs un argument important du guide :
« Voyager pas cher est possible dans tous les cas. Seulement, la chose est encore plus facile dans le cas d’un voyage au long cours, car en voyageant plus longtemps et lentement, le budget moyen par jour baisse. »
Les 4 piliers du voyage pas cher :
Voyager avec 20 euros par jour se présente comme un guide pratique, avec de nombreux conseils, exemples, liens vers des sites internet. Il se compose en 4 parties : préparer son voyage, économiser sur la route, voyager différemment et pour finir, travail et volontariat à l’étranger. Je vous avoue que j’avais déjà pensé à écrire un guide comme celui-ci. J’avais d’ailleurs commencé à prendre des notes, à recueillir des informations, à rédiger quelques paragraphes, à réfléchir à un titre… Fabrice a été plus rapide que moi et son travail est complet. J’aurais peu de chose à rajouter. La plupart des « ficelles » du métier de voyageur malin sont présentes dans son guide et les 4 grands axes abordés les résument bien :
Préparer son voyage :
Le choix de votre destination aura une impact sur votre budget, de part le prix du billet d’avion et le coût de la vie des régions dans lesquelles vous voyagerez. Fabrice divise le monde, de manière très intéressante, en 3 types de destinations, pour 3 types de budgets différents :
- « Niveau 1 : Europe de l’Ouest, Etats-Unis, Japon, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil, Cuba.
- Niveau 2 : La majorité de l’Amérique du Sud, Costa Rica, Panama, Belize, Mexique, certains pays d’Afrique, Europe de l’Est.
- Niveau 3 : Asie du Sud-Est, Inde, Népal, Asie centrale, Afrique noire, Honduras, Nicaragua, Guatemala, Maghreb. »
Si vous songez à réaliser un tour du monde, le temps passé dans chaque pays influencera votre budget en fonction du coût de la vie des pays que vous traverserez. Fabrice propose d’ailleurs avec son guide un bonus intitulé Où voyager pas cher ? Il y liste toutes les régions du monde, les principaux pays touristiques et y donnent des informations sur le budget quotidien, des conseils pour économiser et des sites internet pratiques.
J’ai quitté la France pour l’Amérique latine début septembre, et à partir de ce moment, plus aucun frais n’était prélevé sur mes comptes bancaires, plus un seul (à l’exception tout de même des 1,5 euros d’assurance Boursorama) ! Plus de loyer, de téléphone, de mutuelle, d’eau, d’électricité, d’assurances, plus de frais bancaires…
« Il faut toujours avoir en tête que les petites rivières font les grands fleuves. Autrement dit, c’est en économisant quelques euros, ici et là, sur une certaine période, que vous réduirez votre budget, ou que vous allongerez la durée de votre séjour. »
Fabrice vous donne des conseils pour réduire, voire annuler, chaque poste de dépenses mensuelles : frais bancaires, échanges de devises, guides de voyage, vêtements, matériels, vaccins, médicaments, assurance voyage, visas, téléphone, loyer… Il énumère aussi les différentes bourses et possibilité de sponsorisation de voyage qui existent en France.
Enfin, plusieurs pages sont consacrées en détail, à la stratégie d’achat des billets d’avion, aux comparateurs de vols, aux billets « Tour du Monde » et aux programmes de fidélité des 3 principales alliances aériennes : OneWorld, Skyteam et Star Alliance.
J’aurai d’ailleurs aimé davantage que Fabrice incite ses lecteurs à prendre l’avion le moins possible, pour des raisons écologiques. Mais il me semble qu’il est devenu accro à l’avion ! C’est d’ailleurs un sujet de voyage qui fait débat, surtout avec des écolos un peu incohérents, accros de voyage et de vols aériens. Pour ma part, j’essaierai, et cela sera très difficile, de ne prendre l’avion en Amérique latine que lorsque je rentrerai en Europe.
Après avoir lu ce premier chapitre, vous aurez tous les outils en main pour minimiser les dépenses post-voyage.
Economiser sur la route :
« Au quotidien, si, vous souhaitez mettre de l’argent de côté, il est nécessaire au minimum de tenir un budget. Et bien, c’est la même chose en voyage. »
Dans la vie de tous les jours, ou en voyage, il faut se fixer des règles pour dépenser moins. C’est ce qu’explique Fabrice à travers ce chapitre. Il nous donne des techniques très simples pour gérer ses comptes, en notant par exemple sur un carnet, sur un ordinateur ou un appareil mobile, les retraits que l’on fait à l’étranger. C’est aussi la technique que j’utilise : noter ses dépenses à la source, c’est-à-dire les opérations que l’on effectue avec sa carte bancaire. S’en suivent les conseils pour diminuer ses frais bancaires, pour optimiser ses passages aux frontières et pour marchander.
Hormis le billet d’avion, les dépenses principales d’un voyageur sont le logement, l’alimentation et les transports. Voyager avec 20 euros par jour regorgent de conseils dans ces 3 domaines : comment trouver un logement pas cher, comment se loger gratuitement, comment louer un appartement, où manger en voyage, où faire ses courses… De nombreux liens vers des sites internet sont mentionnés. Vous retrouverez d’ailleurs en annexes une liste de sites internet très complète.
Il explique aussi que les transports en voyage sont sources de différentes arnaques et taxations de gringos ou de muzungu ! Les taxis sont d’ailleurs des experts dans ce domaine. Nombreux exemples de transports alternatifs et peu coûteux sont mentionnés : covoiturage, auto-stop, surbooking, voyage en bateau…
Il existe aussi plusieurs astuces pour économiser sur les visites et excursions, en profitant des musées et guides gratuits, des cartes de réductions ou en se joignant à des groupes de voyageurs. Beaucoup d’exemple de voyageurs sont mentionnés, notamment ceux qui viennent partager leurs expériences sur le blog « Instinct Voyageur ».
Si vous êtes accros à internet et aux télécommunications, vous trouverez aussi dans ce guide les moyens de se connecter à internet gratuitement et d’appeler à l’étranger sans vous ruiner.
Fabrice clôture ce chapitre en expliquant comment il est possible de profiter des bas coûts de certaines marchandises et services comme le duty free, la revente d’artisanat, les cours de langues ou de cuisine…
C’est d’ailleurs ce que je fais en Amérique latine, et notamment au Guatémala : j’ai pris des cours d’espagnol, en tête à tête avec des professeurs guatémaltèques, pour un tarif horaire 5 fois inférieur à ceux proposés en France ou en Belgique.
« Il existe dans le monde de grosses différences au niveau du salaire horaire. Dans les pays les plus pauvres de cette planète, un salaire minimum peut être inférieur à 100 dollars. C’est un fait qu’on peut déplorer, mais qui est une réalité. Et cette réalité, il peut être intéressant d’en profiter pour procéder à des achats. »
Dans cette partie du livre, intitulé « De l’art de profiter d’un voyage », on pourrait reprocher à Fabrice cette vision un peu opportuniste de la pauvreté. Il faut néanmoins savoir nuancer ses propos. Si le coût de la vie dans certains pays n’était pas si bas, le tourisme ne pourrait pas s’y développer. Malgré toutes les conséquences négatives du tourisme de masse et de ses abus, le tourisme apporte beaucoup aux populations, même si selon les destinations, cela est très critiquable. Profitez des faibles coûts d’un pays est moralement acceptable si c’est aux populations locales que vos dépenses profitent. Apprenez donc à voyager différemment, à vivre et consommer de manière locale (voir le chapitre suivant). Je connais un peu Fabrice et je sais qu’il est un voyageur responsable. Cet extrait dans le paragraphe sur le marchandage, en est une preuve :
« Surtout, ne pinaillez pas pour quelques sous. Si vous prenez du recul, vous vous apercevrez que pour vous, ce n’est rien, et pour lui, c’est beaucoup. Alors soyez souple. Parfois, je vois des voyageurs qui passent 10 minutes à marchander pour économiser 10 centimes… N’est-ce pas exagéré ? »
Cela me rappelle d’ailleurs, lors d’un exercice de traduction anglo-espagnol d’une conversation de marchandage entre une vendeuse indigène de gâteau à la banane et à la noix de coco à San Pedro de la Laguna, au Guatémala, et une voyageuse américaine, cette irrespectueuse façon de vouloir négocier pour 4 quetzales au lieu de 5, soit 10 centimes de différence, ce délicieux gâteau qui valait largement son prix : réaction que je définis comme minable de la part d’un voyageur.
Notons d’ailleurs que 5% des revenus de la vente du guide pendant le lancement seront reversés à une association humanitaire.
J’ai trouvé que ce chapitre manquait un peu de conseils plus précis. J’y aurais par exemple détaillé les démarches que j’entreprends pour rechercher un hôtel dans une ville, les petits déjeuners qu’il est possible de prendre sans ustensiles de cuisines, les techniques pour dépenser moins dans les marchés. Je suis un peu minutieux sur ces détails car néanmoins, le guide donne beaucoup de très bons conseils. J’aurais aussi parlé des connexions 3G à internet, mais ceci est peut-être plus spécifiques aux technomades, même si je rencontre de plus en plus de voyageurs qui embarquent avec eux un netbook pour se connecter sur Facebook, pour regarder des films le soir, uploader leurs photos…
Fabrice mentionne aussi à plusieurs reprises quelques règles de sécurité, qui se rapporte plutôt à son précédent guide de voyage, ATIPIC, que je vous conseille également.
Voyager différemment :
Voyager plus lentement, vivre et consommer comme un local font partie des règles d’or du voyage pas cher. D’ailleurs, à quoi bon faire des milliers de kilomètres si l’on conserve son mode de vie occidental ? C’est aussi un des grands bénéfices du voyage : sortir de sa zone de confort, changer ses habitudes occidentales et goûter à des modes de vie différents. Plus qu’une simple moyen de faire des économies, le voyager lent et local permet de s’imprégner plus humainement des destinations où l’on se rend.
C’est aussi en voyageant différemment, hors des sentiers battus, que l’on s’écartera des attrapes-touristes, qui souvent ne s’intéressent qu’à nos portes-feuilles :
« Le tourisme est une industrie, ne l’oubliez-pas. Ainsi, tout est fait pour ponctionner le plus d’argent possible à l’étranger de passage. Des restaurants, des bars, des hôtels sont créées dont les services s’adressent spécifiquement à des touristes. Des quartiers entiers sont même ainsi constitués. »
C’est pour ces raisons qu’il est souvent plus judicieux de prendre les transports en commun, d’aller manger dans les cantines locales, d’éviter les quartiers touristiques, de vous rendre dans des villes qui ne sont pas mentionnées dans les guides, où l’accueil des populations sera très souvent différente de celles qui ont l’habitude de voir défiler des centaines de touristes.
Il existe aussi, et voyager avec 20 euros par jour en regorge de témoignages, des voyageurs qui choisissent des modes de voyage alternatifs, en vélo, à pied, en bateau ou en auto-stop. On s’éloigne alors des itinéraires touristiques classiques, plus coûteux et l’on s’oriente donc vers un voyage qui ne consiste pas seulement à venir « consommer » les lieux touristiques, les uns après les autres et vivre les expériences, presque banales, que des milliers de touristes ont déjà vécu avant vous. De nombreux modes de voyage alternatifs sont développé dans l’ouvrage, comme en témoigne par exemple l’aventure de Fabrice en Afrique de l’Ouest, où pendant 11 semaines, il a parcouru en moto les routes entre Lagos, au Nigéria, jusqu’à Dakar, au Sénégal.
Travail et volontariat à l’étranger
« C’est souvent un aspect qui est négligé par les voyageurs, parfois consciemment : si vous avez les ressources, pourquoi ne pas profiter entièrement de votre liberté ? »
Cela fait 2 ans que je voyage tout en travaillant. Je m’occupe bien évidemment de mes activités sur internet, mais j’ai déjà participé à un programme de volontariat au Kenya (ce fut d’ailleurs une des mes plus intenses expériences de voyage) et en ce moment même, je suis cofondateur d’une association qui dispense des ateliers de journalisme et de rédaction web en Amérique latine. Entremêler ses voyages de missions professionnelles permet, comme le dit Fabrice, de voyager plus longtemps, mais aussi d’élargir ses compétences professionnelles, de compléter son CV et de lui donner une orientation internationale, de travailler ses langues étrangères, de comprendre le fonctionnement social, politique et économique d’un pays. D’autre part, les voyageurs au long cours ressentent souvent un sentiment de n’être qu’un touriste de passage, un observateur et non un acteur. Travailler en voyageant, même partiellement, est « la voie royale » pour allonger la durée de ses voyages et les financer.
Moniteur de plongée, formateur ou moniteur sportif, marin, employé dans une agence de voyage, travailleur saisonnier, accompagnateur de voyage, professeur de langue et même nomade digital : Fabrice énumère, appuyés par des témoignages et exemples à l’appui, de nombreux métiers qu’il est possible d’exercer à l’étranger. J’ai ainsi rencontré de nombreux voyageurs qui avaient trouvé un petit coin de paradis, où ils restaient pour travailler quelques semaines, quelques mois voire quelques années. J’ai aussi un ami, et tout grand voyageur a déjà entendu des histoires comme celle-ci, qui voyage avec sa guitare, jouant dans les rues et les restaurants, tout en faisant de belles rencontres.
Plus le temps passe, plus je m’aperçois que mes compétences professionnelles, et celles de mes amis voyageurs, sont bien mieux valorisées à l’étranger qu’en France. Alors que mon profil professionnel peut paraître assez classique face à un recruteur français (il ne l’est pourtant pas du tout), en Amérique latine, les possibilités sont énormes et mon parcours professionnel intéresse beaucoup. Une fois que mon espagnol sera meilleur, je pourrais facilement trouver un job dans les grandes villes d’Amérique latine. J’ai par exemple été contacté, via l’association AFJ, pour donner des ateliers à l’université de Guadalajara, au Mexique, ce qui serait inconcevable en France !
Dans son guide, Fabrice expose encore d’autres possibilités pour travailler à l’étranger : Programme Vacances Travail, Volontariat International, séjour au pair, gardiennage, programme de volontariat, volontariat de solidarité international, DCC, mission solidaire, woofing… et j’en passe. Pour chaque programme de travail à l’étranger, des exemples ou témoignages sont mentionnés, ainsi que des liens internet pratiques.
Conclusion sur « Voyager avec 20 euros par jour » :
Voyager avec 20 euros par jour se présente comme un guide pratique, complet, de presque 200 pages. Je l’ai lu assez aisément en 3 heures dans un bus pour rejoindre, depuis Salina Cruz, Mazunte, le petit village de la côte pacifique mexicaine, où vivre avec 20 euros par jour est un jeu d’enfant. La version .pdf s’affiche bien sur une liseuse numérique. Fabrice fournit néanmoins une version Kindle. L’ebook est vendu 27 euros. L’annexe est très riche en sites utiles pour voyageurs et vous y trouverez des bons de réductions pour Bedycasa et pour AVI international, agence d‘assurance de voyage et pour quelques hôtels en Amérique du Sud.
Ce guide est vraiment parfait pour ceux qui veulent « franchir le pas ». Il conviendra aussi aux voyageurs expérimentés qui découvriront de nouvelles façons d’économiser. Il n’existe, me semble-t-il, aucun livre ou ebook sur le thème du voyage pas cher. Pour une première,voyager avec 20 euros par jour est très réussi. Quelques thèmes sont un peu trop survolés (voyager en camping par exemple). La plupart des thématiques sont bien détaillées, riches en informations, en exemples, témoignages et liens internet.
Mes félicitations à Fabrice, qui a du passer des mois entiers à écrire cet ebook, à récolter les informations, à étudier, enquêter, interviewer… On s’approche d’un ebook très professionnel, loin derrière les « brouillons » gratuits qu’on peut trouver sur internet.
J’en ai discuté plusieurs fois avec Fabrice, et je ne suis pas fan du type de page qu’il utilise pour vendre son ebook, un peu trop américanisée à mon goût. Mais cela n’empêche pas qu’une fois l’ebook téléchargé, vous vous retrouverez avec une mine d’informations pour économiser durant vos voyages. J’adhère à la majorité des idées qui y sont véhiculées. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à en faire une chronique complète, à la hauteur du travail fourni par Fabrice et de la qualité de son ebook.
En cliquant sur l’image ci-dessous, vous atterrirez sur la page qui vous permet d’acheter l’ebook.
Vous l’avez peut-être déjà lu cet ebook ? Si oui, qu’en pensez-vous ? Et dans le cas échéant, avez-vous déjà réussi à voyager avec 20 euros par jour ?
Merci pour le résumé du livre et la critique, très bien écrit ! On verra si je le prends un jour, le net m’a un peu trop habitué à ne pas devoir payer les informations que je cherche…
Bonjour Jonathan,
Comment vas-tu?
J’aimerais réagir sur ta dernière phrase. Pour moi, c’est un faut problème.
Ce que contient le guide, il faudrait bien plus que les 3 heures que Kalagan a mis pour le lire! Là, tu as tout synthétisé dans un seul guide, et en plus en version kindle (mobilité). Sans compter les autres bonus.
10 heures de ton temps ne valent-il pas 17 euros?
Si je regarde mon cas perso, cela les vaut largement!
Salut Fabrice !!! Oui ça va super, et toi ?
Ma remarque n’était pas sur le prix du livre, c’est tout à fait correct et je n’oses pas imaginer le temps que tu as mis à l’écrire ! Il me semble juste que sur le net les gens ont la mauvaise tendance à penser que tout est gratuit, et je me range dans cette catégorie. J’espère sincèrement que tu pourras en vendre suffisamment, à l’heure du téléchargement on ne paie plus grand chose de virtuel. C’est dommage parce que cela risque de décourager des écrivains, mais c’est un peu comme ça que ça marche…
Ceci dit je me laisserait peut être tenter quand même, d’une part parce que l’argent te reviens et n’enrichi pas une maison d’édition, d’une autre pour soutenir ce genre d’initiative.
Je suis agréablement surpris par la lecture de cet article et la découverte de ce nouvel ebook de Fabrice d’Instinct Voyageur. J’apprécie beaucoup lire les billets de son blog voyage et je dois dire qu’ils sont grandement utiles et très intéressants. Je vais regarder cette offre de très près en tout cas merci pour le partage !
Ton article est long et très intéressant !
– Voyageur et écolo, ça c’est le grand dilemme ! Chaque fois que je prend l’avion, je me sens coupable. J’ai donc choisi de ne pas avoir de voiture mais un vélo c’est tout. Ca compense… un peu 🙂
– Lors de mon voyage en Amérique latine, je n’ai utilisé que le bus, une raison de plus pour admirer les beaux paysages de ce continent. Après il faut supporter les longues heures passées qui frisent les 20 voir 30h voir plus. J’ai craqué sur le dernier long trajet, j’ai pris l’avion !
– Sortir des sentiers battu pour éviter le tout touristique est très bien. Mais j’ai remarqué que beaucoup de touristes aimaient se retrouver entre eux dans les bars ou restaurants « faits sur mesure pour eux ». C’est en Thaïlande que j’étais surprise de voir d’un côté les restaurants blindés de blancs et d’un autre, qu’avec des Thaïs !
– Sympa la photo de remise de diplôme. Bravo.
– Pour ce qui est du CV, j’ai une amie qui a un parcours de folie à l’étranger et pourtant il est difficile pour elle de trouver un travail en France, car on la qualifierai d’instable, lol. Ca me fait toujours rire car je l’admire pour avoir fait autant de taf différents dans tant de pays différents. Je suis donc bien contente que ton CV est bien vu dans certains pays.
– J’ai acheté le guide déjà, je l’ai parcouru en diagonal, j’ai bien l’intention de le tester à la lettre lors de mon prochain voyage en Asie (février-mars-avril). J’écrirai d’ailleurs quelques articles à ce propos pour faire un vrai retour sur le guide.
Merci Kalagan pour la critique, sacrée tartine!
Tes remarques et quelques critiques sont intéressantes!
Surtout que mon but pour mes guides est de proposer une mise à jour régulière. J’ai des fichiers par exemple sur lesquels je note de nouvelles idées.
J’aimerais revenir sur 2 points:
– l’avion. Alors, je ne suis pas spécialement un fan de l’avion comme moyen de transport, mais c’est plutôt que j’ai toujours été attiré par le monde de l’aviation. Enfant, dans mon garage, je passais du temps à fabriquer des machines volantes. C’est un univers que je trouve fascinant.
Mais de l’autre côté, il y a le fait que cela pollue, et cela me dérange. Je suis assez sensible à l’écologie (je suis membre de Greenpeace depuis longtemps par exemple), et du coup, c’est une contradiction que j’ai du mal à assumer:-) Mais j’ai prévu un article pour bientôt sur le blog à ce sujet:-).
– sur le côté opportunisme, c’est là aussi un autre débat. Je pense être un voyageur un minimum responsable pour ma part. En fait, je me demande si ce n’est pas là un faux débat. Car dans ce cas, nous sommes tous des opportunistes, car finalement, on peut voyager aussi facilement car la moitié de la planète exploite l’autre moitié. Et certains extrémistes pourrait souligner que faire cela, c’est le cautionné non? Je pense que le plus important, c’est d’être conscient de tout cela et d’agir sur la route en étant un minimum responsable.
Salut Fabrice et merci pour ton intervention sur cette chronique.
C’est en effet un de mes articles les plus longs 🙂
Les voyageurs d’aujourd’hui sont des privilégiés, un peu comme les premiers touristes, des bourgeois et des aristocrates, au XVIIIème et XIXème siècle. Nous devrions, surtout dans des pays pauvres, avoir un devoir moral, éthique, qui consisterait par exemple à aider les plus démunis, à faire en sorte que notre voyage apporte aux locaux, à enseigner nos savoirs, à préserver l’environnement, à apprendre d’eux… C’est un peu idéaliste sur le coup, mais c’est sûrement de cette façon qu’on peut rééquilibrer un peu la balance entre la moitié de la planète qui exploite l’autre et elle qui se fait exploiter.
Pour l’avion, j’ai le même problème que toi. Je me considère écolo depuis longtemps, mais malgré que je n’ai jamais eu de voiture, que je n’achète que peu de produits manufacturés, que je mange souvent local… Mon bilan carbonne est supérieur à celui d’un sédentaire (et encore, 3-4 vols d’avions par an tout au plus, c’est pâs énorme !). En quelques années, on est passé de 1,5% des émissions carbone dans le monde causée par l’aviation à 3%.Et en attendant le prochain crack pétrolier, ça ne cèsse de monter, malgré la crise économique ! J’oriente de plus en plus ma façon de voyager, et le choix de mes destinations, en fonction de cette contrainte, à la fois écologique et économique.
C’est très bien de proposer des mises à jour de tes guides, surtout que dans le domaine du voyage, ça évolue beacoup.
Très bonne chronique, bien informative et honnête. Sinon pour les manques que tu soulignes pourquoi ne pas t’associer avec Fabrice pour une V2 plus enrichie car ce sont des aspects qui m’intéressent…
Néanmoins, pour avoir lu le précédent guide de Fabrice sur la sécurité, je sais que l’investissement de 27€ sera très largement rentabilisé lors de mon voyage de 7 mois en Asie, donc hop je sors ma CB, bonne com’ 😉
@ Fabrice (costa-rica), tu pars quand en Asie ?